Si l’annonce de Barroso que l’Union européenne veut mieux écouter ses citoyens, est fêtée dans certains milieux politiques européens comme une bonne nouvelle, n’y faudrait-il pas plutôt voir l’aveu que la politique européenne a été imposée par une clique politique.
Au Luxembourg par exemple les citoyens n’ont pas eu le droit de se prononcer ni sur le traité de Rome, ni sur celui de Maastricht, d’Amsterdam, de Lisbonne ou de Nice.
On a de plus en plus l’impression que cet empressement "démocratique" de dernière heure avant le référendum sur la constitution européenne n’est qu’un leurre.