Objet : réponse à une citoyenne luxembourgeoise s’adressant au Comité du non luxembourgeois.
Chère Madame,
Voilà le piège auquel les tenants du "non" sont confrontés. Que leur vote serait une approbation des thèses de Le Pen ou de de Villiers. Démocrate, européen par mes gènes, je ne suis pas contre l’Europe, mais contre celle qu’on nous prépare. Celle de l’abolition de nos droits sociaux et celle qui revient à faire revivre les droits féodaux des religions. Ainsi, au prochain référendum local consultatif (sic) (ce qui ne l’engage à rien), je répondrai "non" tout en sachant que notre premier ministre dans son arrogance persévérera jusqu’à ce que les Français aillent éventuellement à résipiscence [1] et le couteau sur la gorge en disant "oui".
Je ne puis que souhaiter que nous appliquions pour une fois la devise de nos amis d’outre-Moselle "Eile, mit Weile" en retournant sept fois dans l’urne nos bulletins de vote le 10 juillet prochain. Démocrate, libéral, avec une fibre sociale, le projet actuel ne mérite que les célèbres poubelles de l’Histoire.
Bridel, le 30 mai 2005
T. Pescatore
Italien, Espagnol, Autrichien, Anglais, Luxembourgeois et Français par ses gènes.
[1] reconnaissance de sa faute avec amendement